Le stress au travail

Les enquêtes nous livrent des chiffres alarmants : 24% des salariés sont en hypertress dont 42% dans le secteur de la santé et de l’action sociale. D’autre part 20% des moins de 30 ans sont dans un état de détresse psychique (stress).Il s’agit d’une hausse importante, 5,2%, par rapport à 20017.
Les causes peuvent être multiples et il ne nous appartient pas ici dans discuter. Nous constatons simplement que pour la plupart des personnes que nous recevons les causes renvoient à des pratiques de management d’un autre âge appliquées à des exigences modernes.
On sait que la France accuse un retard considérable en matière de gestion du personnel si bien que les salariés, se trouvant au bout de la chaîne de production subissent de plein fouet des contraintes excessives.

Outre les troubles anxieux, voire la dépression, le stress chronique est la principale cause du syndrome d’épuisement professionnel – burn-out. Les cadres sont particulièrements touchés car il subissent en plus la charge induite par les outils de communication modernes.
Il m’est arrivé d’être amené à obliger un chef de projet d’un important groupe industriel à laisser ordinateur et téléphone portable professionnel au bureau le vendredi soir. Au fil du temps il était devenu esclave de ces outils.

Une autre cause du caractère invasif de ces symptômes reside dans une absence quasi totale d’information et de prévention au sein même des entreprises ou des acteurs autour de l’entreprise (médecine du travail, avec des professionnels robotisés)… Le salarié n’a pas d’autre choix que de se mettre en arrêt maladie qaund le stress a pris un caractère chronique et toxique. Et cela va parfois jursqu’à une nécessaire cure psychiatrique, sans compter l’automédication – somnifères, sédatifs divers et même des antidépresseurs sans aucun suivi médical.

Le terme burn-out est hautement significatif, littéralement : brûler de l’intérieur. En effet la plupart des personnes attendent le deernier moment pour intervenir, celui de l’effondrement. Le cabinet spécialisé dans l’audit d’entreprise Technologia révélait en 2013 que 12% de la population active était sous la menace d’un burn-out.
On imagine le coût social  !

Le problème posé au travail résulte d’attitudes tout à fait contraire à une logique de prévention. Dès les signes avant-coureurs (Les premiers signes) le salarié tente de compenser par un surcoit d’investissement car il se sent en faiblesse. C’est le pire qui puisse se faire. L’organisme finit par ne plus pouvoir compenser les déficiences globales. Il se met en mode pause !

Quid de la prévention ?

La prévention du stress au travail implique plusieurs acteurs : les institutionnels, les employeurs et les acteurs de défense des salariés. Vu le retard pris par la France, à notre modeste niveau nous ne pouvons agir que de deux manières possibles.

D’une part, au niveau personnel mettre en place les outils classiques à disposition de tout public

D’autre part apporter au salarié le maximum d’informations pour qu’il puisse intervenir sur son lieu de travail. Ce n’est plus du soutine psychologique, c’est du coaching !

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