Les conseils de prévention du stress sont opérants quand la personne a déjà été confrontée à un premier effondrement, quand elle a déjà tout essayé. Par conséquent les recommandation données ici propose une sorte de gestion qui permetra d’estomper les crètes d’une atteinte aigüe.
La gestion du stress passe par les étapes suivantes :
1 – Repérer les premiers effets secondaires : maux de tête, essouflement, problèmes gastro-intestinaux, problèmes cutanés, etc. Le malaise psychologique entraîne un malaise physique. Un stress soutenu mobilise puis affaiblit notre système immunitaire. Cet affaiblissement facilite le développement d’intrusion bactériennes ou virales mais aussi des états inflammatoires sans cause externe.
2 – Repérer les sources du stress. Certaines fois, le facteur stressant est facilement reconnaissable car il se limite à un territoire ou à des circonstances précises : milieu scolaire, milieu familial, professionnel ; accident, agression ou témoin d’événement graves, ect. Plus diffiicle à repérer sont les causes qui provoquent un stress chronique : difficulté de communication, perte de confiance en soi, deuil, sentiment d’échec, etc. Cela impose un véritable travail de concentration et d’introspection, d’autant plus que nous avons tendance à rationnaliser l’apparition des premiers signes. Ce qui banalise l’importance du facteur e stress. Au sein du CAVACS-France nousa vons créé des outils qui permettent de repérer rapidement les sources premières du stress.
3 – Nous devons ensuite comprendre nos réactions et repérer en quoi elles ne sont pas pertinentes. Par quelles émotions ou sentiments sommes-nous conduits à agir contre notre propre harmonie intérieure ? Comment nous sommes laissé piéger dans une situation ou une relation difficile, voire toxique ? Les réactions les plus fréquentes pour faire face au stress : une inhibition de l’action, une sur-affirmation de soi, l’agressivité/susceptibilité. L’inhibition est la réaction susceptible d’entraîner le plus de dégât. Elle masque les effets en profondeurs même si l’on remarque une tendance à l’isolement, à ruminer… Par contre l’agressivité se remarque, on en repère rapidement les effets, ce qui peut amenenr à se poser des questions. (Attention cependant à ne pas confrondre une agressivité résultant d’un état de stress avec un comportement agressif qui repose sur un tempérament excessif)
Dans tous les cas, il faut poursuivre notre effort d’introspection – sans que cela soit du nombrilisme.
C’est à partir de ces trois premières étapes que l’on pourra amorcer des mutations dans nos attitudes et nos comportements.
4 – Le premier pas pour contrer les effets du stress consiste à introduire plus de variétés dans nos habitudes, même si nous pensons en faire déjà beaucoup. Certaines personnes croient pallier les effets du stress en multipliant les activités et les sollicitations extérieures, culturelles, sportives, etc. Les addictions alcooliques sont du meêm acabit. Il s’agit d’oublier. Cela ne fait qu’épaissir le voile de la dénégation. Apporter des variations c’est d’abord fracturer le cycle des habitudes quelles qu’elles soient. Cela doit commencer par ce qui est à portée de main, par exemple, prendre la peine d’aller acheter la moutard qui pourrait agrémenter votre repas, plutôt que de se dire que l’on peut s’en passer
Cette première étape sera un excellent moyen de tester notre plasticité comportementale. Si nous éprouvons des difficultés à changer quelques habitudes dès le début d’un processus de guérison, c’est que, déjà, l’atteinte est profonde. La motivation est erodée, cela touche les couches plus profondes de la psyché.
5 – À ce stade, notre motivation – c’est aussi notre envie de mieux vivre – permettra de mettre en place des outils diversifiés. Avant même de songer à une psychothérapie classique d’autres outils d’application et d’effets plus rapides seront de bon aloi. Des thérapies cognitives et comportementales à la méditation de pleine conscience en passant par le yoga, le Qi Gong peuvent associer le plaisir et l’efficience. Si j’évoque ces tehniques telles que la méditation ou le Taï Chi Chuan c’est parce que leur efficacité a été largement testée et expérimentée… pas en France où elles supportent une réputation sulfureuse non méritée.
Il est important de savoir que pour faire face à cette maladie de l’ère moderne, dans son expansion quasi épidémique, il n’y a ni thérapie miracle ni médication universelle. La personne est au centre avec sa subjectivité et son souci d’être entendue dans ce qu’elle est fondamentalement. Il est parfois difficile, quand on est victime d’un état de stress de se voir et de se reconnaître tel que notre identité demande à être. Nos cultures du volontarisme nous portent à trop négliger ces simples recommandations.