Article en cours de rédaction
Il y a tellement à dire sur le déni social face aux traumas de toutes sortes qu’il faudrait une encyclopédie pour recenser les retards, les dysfonctionnements…
On pourrait affirmer que de mémoire de praticien les choses n’ont pas avancé.
De mémoire de fourmi les humains sont éternels !
Nous prenons le problème sur le plan du sujet, c’est-à-dire au plan psychologique ou médical et de ce point de vue le problème est de grande ampleur. Régulièrement des doléances sont portées à la connaissance des politiques et c’est un jeu de Yo Yo qui nous est proposé. Comme si le problème humain posé par tant de dysfonctionnements pouvait se traiter comme un contrat commercial ou industriel.
La médicalisation ou la psychiatrisatin sont un loyen d’esquiver la dimensions politique. (Patrizia Romito, Un silence de mortes : La violence masculine occultée – 2006, Syllepse
Le déni sociétal, ou culturel est dénoncé par la plupart des observateurs engagés dans la protection des victimes.
On a bien conscience que l’accompagnement des victimes relève de quelques initiatives privées qui peinent à pallier les carences institutionnelles quand elles ne sont pas tout bonnement torpillées par ces instituions dont la mission première est la protection des citoyens en danger…
On a bien conscience que, pour l’instant, il n’y a rien a attendre de ces institutions ni des élus.
Si la question au plan du sujet est insoluble comment s’y prendre ?
Bien entendu il y a des réponses politiques, celles qu’une population a toujours opposées aux puissants qui n’entendent pas, qui ne veulent rien savoir. Notre propos n’est pas de dresser un feuille de route pour une sédition des temps modernes. Même si la nécessité s’en fait sentir.
La question est celle qui découle d’un déni de justice. C’est celle que se pose un.e rescapé.e de violences devant les difficultés qu’il.elle rencontrera à faire valoir ses droits, à faire entendre sa souffrance.
Comment une nation peut-elle trahir ainsi une partie de ses membres, pour certaines celles-là même qui portent son futur, les enfants ?
Que doit-on penser d’une nation qui sacrifie ainsi son futur ?
Il y a des réponses dans l’histoire.
Le problème doit être envisage de manière globale, par conséquent de manière anthropologique.
La suite bientôt